Le jour de la récolte, les éléments observés sont en mouvement très rapide.

Dès le lendemain, les scènes observées ont été fixes, inertes et comme figées dans le temps.

Avec le temps et plusieurs mois, il s'avère que dans tous les échantillons observés jusqu'à présent, la vie présente en leur sein a poursuivi son chemin, à son rythme.*

Ces êtres-vivants ont bougé mois après mois. Ils ont continué leur déplacement image après image. Une photographie après l'autre.

Après avoir été appelé à nous rejoindre, ces éléments continuent à vivre et à évoluer dans leur espace et avec leur temps. Les fluides en particulier bougent énormément au début. Ensuite le calme revient à la surface de leur environnement.

Ces entités évoluent tous les jours dans leur univers micrométrique. Elles s'adaptent après avoir traverser le chaos généré par notre univers métrique: un changement de lieu et d'espace qu'elles ont vécues lors de leur venue dans notre monde d'observations au microscope.

Trop souvent, les échantillons sont observés après la modification de leur environnement d'origine. Après le chaos engendré au sein de leur univers respectifs.

Un chaos généré par les méthodes d'observations institutionnelles et leur brutalité systémique envers les échantillons et ces cobayes vivants.²

Ces méthodes conventionnelles et barbares sont présentes dès l'école primaire. Elles se poursuivent encore à l'âge adulte.

Nombreux sont les êtres suivant des protocoles érigés par d'autres avant eux, par respect pour le système en place. Appliquant méthodiquement l'enseignement qu'ils ont reçu pour explorer ces univers au delà du millimètre.

Mais en vérité, tous ces univers sont superposés. Depuis le plus petit élément jusqu'aux années lumières dimensionnant l'espace.

Il existe cependant des frontières: des limites structurelles, vitales et bénéfiques à la cohésion de l'ensemble. Par exemple à notre échelle métrique: nous avons l’atmosphère terrestre qui protège notre planète, entre autres.

Je suppose que la « dimension miroir »³ très souvent observée dans mes échantillons, est la « frontière » dédiée à la séparation vitale entre les univers micrométriques et les univers métriques.

Dans l'univers du mètre, il existe la dimension du millimètre dans laquelle évoluent les fourmis. Elles sont vives, légères et heureusement. Dans le cas contraire, elles ne seraient pas assez rapide pour éviter les bottes à la surface de notre monde.

Une surface faite d'assemblage d'Univers micrométrique. Des enveloppes naturellement développées ou; modifiées par nécessité, contraintes ou figées dans l'espace voir détruites par le feu et ses températures extrêmes. Tout du moins, pour les Univers biologiques. Le minéral contient assez bien les énergies fossiles et leur potentiel énergétique.

Bref, toutes ces échelles imaginées font parties d'un même ensemble. Ces idées d'échelles métriques n'existent que dans l'esprit des hommes. Ces derniers ayant une fâcheuse tendance à diviser les êtres cohérents et à modifier ce qu'il en reste.

Sans cire, jM
le 18 juin 2022

* John Hammond dans le film Jurassic Park
² Chapitre 13.5. Carte Réelle P 592 ci-dessous
³ Dimension miroir: première explication ci-contre.
La seconde explication dans la partie 2 de cette analyse